Moi je m’en fous (Détachement)

Il y a quelques années, quand Michel a débuté sa formation de pleine conscience, un concept l’a un peu dérangé, celui de détachement. Puisque toute situation changera assurément, il faut avoir à l’esprit que ce qu’on vit est temporaire et tout simplement l’accepter. Une notion qui a un grand sens pour relativiser un événement difficile et de lâcher prise. Ce qui peut être plus difficile, c’est de se faire dire de se détacher également des événements positifs de notre vie. Je peux-tu profiter des belles choses qui m’arrivent?!?!?   La question n’est pas de ne pas apprécier les belles choses, la question est de ne pas s’y attacher, de vouloir que ça continue et de souffrir si je perds cette belle occasion. On peut donc jouir totalement de la vie, de profiter de chaque instant magique qui se présente. Par contre, il suffit de le laisser aller lorsque c’est terminé, sans forcer pour étirer le plaisir.

En appliquant le détachement face aux événements, de plus en plus et des miracles se produisent dans nos vies. Cependant, on peut se faire dire qu’on n’a plus de cœur et que rien ne nous dérange. À vrai dire, c’est l’objectif… ne plus être affligé par les événements que nous vivons, donc de faire de même avec ce que les autres vivent. On peut être rempli de compassion sans se laisser atteindre par la tristesse des autres. Être à l’écoute, faire preuve de compréhension, avoir de l’empathie sans être envahi des émotions qui ne nous appartiennent pas. On ne plaint donc plus les victimes, on s’en éloigne doucement.

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Chacun doit se regarder, se responsabiliser et trouver sa recette personnelle pour augmenter son bonheur. Michel l’affirme, le détachement a grandement favorisé à son mieux-être, il a des expériences enrichissantes en ce sens à vous communiquer…